J'ai le plaisir de vous inviter à découvrir ma série photo
OBTA à la N5 GALERIE dans le cadre hors les murs du Festival Les Boutographies à Montpellier.
Du 7 mai / 8 juin 2019
https://n5galeriemontpellier.com/2019/03/02/obta/
Venez nous retrouver lors du vernissage le 10 mai 2019
Soirée projection du film le 24 mai 2019
Série Photographique OBTA
Je découvre la performance de Patrice Barthès, présentée dans le cadre des Hors-Lits Minervois. Je suis bouleversée par sa force et sa beauté plastique. Nous sommes plongés dans l’obscurité d’un immense caveau viticole. Au centre, une lumière bleutée émane d’une boule posée à même le sol. Tout est diffus. Lentement, les corps apparaissent, se dérobent, amenant un lot de sensations contraires. La musique envahit chaque particule d’espace. La subtile alternance, entre l’ombre animée par le mouvement des corps, puis le contraste saisissant, des matières ravivées par réflexion de lumière bleutée, me plonge dans une sorte de transe.
Suite à ce choc visuel, je me demande s’il serait possible de retranscrire mes émotions perçues lors de la performance sur surface sensible. Février 2017, défi lancé, nous nous retrouvons au hTh, Centre National Dramatique de Montpellier. Je convoque la magie d’une salle obscure, m’en remets à la fée lumière, pour un « OBTA » face appareil photo et caméra.
La série, tirée sur aluminium, présentée ici, fait trace. Certaines photographies témoignent, fidèles à la performance. D’autres, délibérément plus abstraites, reflètent les sensations fugaces de ma première vision.
SERIE OBTA LIMITEE / 8 exemplaires , tirage sur Aluminium.
Vidéo Danse OBTA
Interprètes : Karina Pantaléo, Patrice Barthès
Musique : Didier Aschour
Durée : 17mn 30 ¨
Décembre 2017
Lien Viméo : https://vimeo.com/248143816
En décembre 2016, je découvre la performance dansée « OBTA » de Patrice Barthès, présentée dans le cadre des Hors-Lits Minervois. Je suis bouleversée par sa force et sa beauté plastique. Je propose à Patrice de réaliser un film qui serait un objet vidéo en soi, une version caméra d’OBTA.
Comment retranscrire les sensations provoqués en moi lors de la performance sur un capteur vidéo ? Le défi est lancé en février 2017, nous nous retrouvons au hTh, Centre National Dramatique de Montpellier. Durant quatre jours, je tente de produire avec mes outils fétiches : lumière, corps, camera ce que j’appelle « ma danse ».
Pour chaque projet, c’est au montage que je réécris.C’est aussi à ce moment là que le projet prends corps, et balaie tout ce que j’ai échafaudé avant. J’ai choisi un plan séquence, restitution fidèle de la performance comme base de montage. Puis j’ai cherché comment renforcer l’effet d’aspiration des corps par la boule lumineuse « soleil central ». Un autre point important était de trouver un équilibre entre voir et percevoir, de jouer avec les limites acceptables du capteur numérique, tout en conservant la part d’obscurité de la performance. Cette part sombre nous donne accès direct à la notre, à nos fantômes intérieurs, à nos soleils cachés.